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3 ans après la disparition de Vladjimir Legagneur, la justice encore silencieuse

(TripFoumi Enfo)- La disparition du photojournaliste, Vladjimir Legagneur à Grand-ravine, le 14 mars 2018 a suscité beaucoup d’émoi au sein de la grande famille de la presse haïtienne. Les autorités policières et judiciaires, saisies de l’affaire, disent-elles, ont annoncé des enquêtes. Aujourd’hui, ce 14 mars 2021 marquant ses trois ans de disparition, la justice peine à se prononcer.

Vladjimir Legagneur se rendait très tôt dans la matinée du 14 mars 2018, à Grand-ravine, au Sud de la Capitale haïtienne. Sa présence, dans ce quartier réputé dangereux, selon certaines sources, rentrait dans le cadre de la réalisation d’un reportage. Depuis, personne n’a eu de ses nouvelles.

Les force de l’ordre, deux semaines après sa disparition, avait mené une opération, à Grand-ravine. Sur un terrain vague, ils ont découvert des ossements et un chapeau. Ce dernier, selon la femme de la victime, est la propriété de son mari, Vladjimir Legagneur. Après quoi, les autorités policières ont annoncé qu’un test ADN sera réalisé pour plus de détails y relatifs.

Trois ans après la disparition du photojournaliste, la
société en général, sa famille, ses confrères consœurs, restent dans l’attente de la publication des résultats de ce test qui, jusqu’ici, sont entre les mains des autorités.

Vladjimir Legagneur, Néhémie Joseph, Rospide Pétion, Jean Léopold Dominique, Brignol Lindor, Jacques Roches, Felix Lamy sont, entre autres, des noms listés parmi les victimes des actes d’insécurité en Haïti. Leurs dossiers sont restés, pour l’instant, classés dans les tiroirs de la justice haïtienne.

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